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Noël et l'espérance

17-12-2015

Noël et l’espérance

 

L’attente sous diverses formes

 

Dans le monde d’aujourd’hui, tout doit être rapide et instantané ; nous voulons tout, tout de suite. La technologie favorise cette course de plus en plus folle, de même que les restaurants-minute, Internet et la vitesse des voitures. Toute cette agitation a contribué, semble-t-il, au sentiment d’impatience des gens qui sont placés dans des situations d’attente tout à fait normales. 

 

L’attente prend plusieurs formes : l’attente fébrile d’un enfant qui souhaite déballer un cadeau, l’attente d’un appel important ou tout simplement la file d’attente à l’épicerie. On attend aussi le jour de son mariage, puis la naissance d’un bébé et, malheureusement, il arrive qu’on attende les résultats de tests médicaux. Bien qu’elle revête des aspects variés dont les enjeux sont différents, selon que nous attendons une bonne ou une mauvaise nouvelle, l’attente nous laisse toujours un peu agités.

 

L’attente de Siméon

 

            Il y a plus de deux mille ans, des fidèles attendaient le Sauveur et le Libérateur promis depuis plusieurs siècles en Israël. « Car un enfant nous est né, un fils nous a été donné, et le gouvernement sera sur son épaule ; et on appellera son nom : Merveilleux, Conseiller, Dieu fort, Père du siècle, Prince de paix » (Ésaïe 9. 6).

 

Puis Dieu a promis à un homme en particulier qu’il verrait le Sauveur avant de mourir ! Comme il a dû l’attendre impatiemment puisqu’il s’agissait de la plus grande et de la meilleure nouvelle jamais entendue ! Dieu devait envoyer son Messie dans le monde afin de sauver son peuple ! Cette histoire nous est relatée dans l’Évangile selon Luc.

 

« Et voici, il y avait à Jérusalem un homme dont le nom était Siméon ; cet homme était juste et pieux ; il attendait la consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. Il avait été averti divinement, par l’Esprit Saint, qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ du Seigneur. Et il vint au temple, conduit par l’Esprit ; au moment où les parents apportaient le petit enfant Jésus pour faire à son égard selon l’usage de la Loi, il le reçut dans ses bras, bénit Dieu et dit : Maintenant, Seigneur, tu laisses aller ton esclave en paix, selon ta parole ; car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé devant tous les peuples : lumière pour la révélation des nations, et gloire de ton peuple Israël. Et son père et sa mère s’étonnaient de ce qui était dit de lui. Siméon les bénit et dit à Marie sa mère : Vois, celui-ci est là pour la chute et le relèvement de beaucoup en Israël, et pour un signe que l’on contredira (une épée transpercera même ta propre âme), en sorte que les pensées de beaucoup de cœurs soient révélées » (Luc 2. 25‑35).

 

Notre espérance

 

            Siméon avait placé son espoir dans le Dieu qui lui avait promis cette rencontre unique. Il pouvait donc mourir en paix. Deux millénaires se sont écoulés depuis le jour merveilleux où Siméon a vu Jésus dans le Temple de Jérusalem. Ensuite, le saint Fils de Dieu a foulé les sentiers de la Galilée, de la Judée et de la Samarie ; son court passage ici-bas s’est terminé sur une croix dans la ville qui tuait les prophètes. Avant d’être crucifié, puis ressuscité par la gloire du Père et élevé dans le ciel, le Seigneur Jésus a laissé une promesse qui devrait faire vibrer le cœur de tout croyant : « Et si je m’en vais […] je reviendrai, et je vous prendrai auprès de moi » (Jean 14. 3).

 

Quelle bienheureuse espérance ! Nous pouvons attendre le Seigneur Jésus paisiblement dans la confiance et la foi ! Tous ceux qui ont donné leur cœur au Seigneur vivent et meurent en s’accrochant à cette espérance. Ils savent que leur espoir est certain, car celui qui a promis est fidèle : non seulement il ressuscitera le corps des bien-aimés qui nous ont précédés, mais il nous amènera à lui « en un instant, en un clin d’œil » (1 Corinthiens 15. 52).

 

L’espérance du croyant n’est pas simplement un souhait ou un vague sentiment. Elle est fondée sur la Parole même de Dieu, puisqu’on y lit : « Cette espérance ne trompe pas, parce que l’amour de Dieu est déversé dans notre cœur par le Saint‑Esprit qui nous a été donné » (Romains 5. 5, Segond 21).

 

La fin de l’année nous rappelle que nous pouvons espérer, malgré tous les malheurs qui s’abattent sur le monde. Quand nous plaçons en Jésus notre confiance, il peut nous secourir et nous sauver, car le message de l’ange reste vrai aujourd’hui :

 

« L’ange leur dit : N’ayez pas peur, car voici, je vous annonce une bonne nouvelle, un grand sujet de joie, qui sera pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la cité de David, vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur » (Luc 2. 10, 11).


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