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Pourquoi les livres?

25-11-2015

Quel chemin parcouru !

Les débuts de l’écriture

Avant l’écriture proprement dite, il y a eu les dessins. Ils étaient un moyen de communiquer avec les autres et de leur rappeler les épopées de chasses et de guerres. Ils servaient aussi d’outil à l’administration publique. Du simple dessin, on est passé aux hiéroglyphes, ces images représentant des sons et des mots. Puis il y a eu l’écriture cunéiforme et la création d’un alphabet par les Phéniciens, et ainsi de suite jusqu’à nos alphabets modernes.

Avant l’ère de Jésus Christ, il fallait être instruit pour écrire, et seuls quelques privilégiés y étaient initiés. De plus, la fabrication du papyrus et du parchemin était un processus dispendieux. Par souci d’économie, on s’est mis à récupérer des morceaux de poterie brisés sur lesquels on rédigeait de courts messages (des ostraca).

 

Les progrès de l’imprimerie

Au 15e siècle, Gutenberg a révolutionné l’écriture et la lecture en inventant l’imprimerie. La mobilité des caractères et la mécanisation de l’imprimerie ont permis la démocratisation de l’écriture et, surtout, ont facilité la diffusion du livre, en particulier de la Bible.

S’il était plus simple et moins onéreux de produire des ouvrages, il fallait aussi des lecteurs. Les écoles, de plus en plus accessibles, ont contribué à l’augmentation du nombre de lecteurs et d’auteurs. Avec le développement de l’informatique, l’arrivée d’Internet et l’explosion des moyens de communication, écrire est devenu plus facile que jamais. Grâce à l’éducation publique, lire et être lu est désormais à la portée de tous. Nous en sommes maintenant aux livres numériques, aux ordinateurs portables, aux tablettes et aux téléphones intelligents qui permettent une publication et une communication instantanées.

Cependant, cette rapidité a certainement un revers. Si chacun peut écrire, être publié et être lu sans trop de difficultés, et que le livre (physique ou numérique) trouve encore sa place dans notre monde où les échanges sont spontanés, l’abondance d’information peut aisément prendre le dessus sur la lecture de la Bible et des écrits sérieux mis à notre disposition pour nous la faire comprendre et nous édifier.

 

Les livres et la Bible comme outil de croissance

Dieu a équipé son Église afin qu’elle croisse et qu’elle accomplisse la mission qu’il lui a confiée. Il est d’ailleurs écrit : « Et c’est lui qui a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, en vue du perfectionnement des saints, pour l’œuvre du service, pour l’édification du corps de Christ » (Éphésiens 4. 11, 12). Les livres doivent nous motiver à grandir dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur, Jésus Christ. Munis d’une meilleure compréhension de la Parole de Dieu, nous serons à même de le servir, pour sa gloire.

Les livres fondés sur les Écritures, qui apportent un sain enseignement, sont des outils qui nous permettent d’approfondir la Bible plus que ne le ferait un simple échange, qui reflète souvent davantage notre humeur qu’une pensée réfléchie, basée sur des vérités bibliques. Dieu n’a-t-il pas autrefois, et à plusieurs reprises, parlé à son peuple par des écrits prophétiques ?

L’apôtre Pierre a écrit : « Nous avons ainsi la parole prophétique rendue plus ferme, et vous faites bien d’y être attentifs (comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur), jusqu’à ce que le jour commence à luire et que l’Étoile du matin se soit levée dans vos cœurs ; sachant tout d’abord qu’aucune prophétie de l’écriture ne s’interprète elle-même. Car la prophétie n’est jamais venue par la volonté de l’homme, mais de saints hommes de Dieu ont parlé, étant poussés par l’Esprit Saint » (2 Pierre 1. 19-21).

Le livre supérieur à tous les livres est la Bible, la Parole de Dieu. Estimons-la à sa juste valeur et honorons notre Seigneur par sa lecture. « Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et parfaitement préparé pour toute bonne œuvre » (2 Timothée 3. 16,17).

C’est pourquoi, considérons sa lecture non seulement comme un outil de croissance personnelle, mais aussi comme le moyen d’être bien établis sur Christ, fondement immuable de notre salut éternel. Forts de cette certitude, nous pourrons être des instruments utiles au Maître pour conduire au salut ou édifier nos semblables.


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